Renault Clio 2026 : une supermini hybride face au VW Polo
La Renault Clio 2026, avec moteurs hybrides et design modernisé, rivalise avec la VW Polo. Découvrez ses caractéristiques techniques et son positionnement.
La Renault Clio de sixième génération, prévue pour 2026, remplacera le modèle actuel lancé en 2019. Conservant ses proportions de supermini (environ 4,1 m), elle adoptera un design inspiré des récents modèles Renault, comme la Rafale, avec des phares fins et une calandre en losange. Basée sur une plateforme CMF-B évoluée, elle proposera des moteurs à combustion interne hybrides, notamment un 1,8 L E-Tech full hybrid et une possible version mild-hybrid 48V avec un moteur 1,2 L. Une variante électrique pourrait utiliser la plateforme Ampr Small, mais cela reste incertain. Avec des technologies embarquées modernes et des aides à la conduite avancées, la Clio vise à concurrencer la Volkswagen Polo tout en répondant aux normes Euro 7 sur les émissions. Ce modèle s’adresse aux familles et aux conducteurs urbains recherchant efficacité énergétique et polyvalence.

Design extérieur : une évolution stylistique audacieuse
La Renault Clio 2026 arborera un design extérieur modernisé, s’inspirant des récents modèles Renault comme la Rafale et la Scenic E-Tech. Les prototypes observés en 2024, bien que camouflés, laissent entrevoir des proportions similaires à la génération actuelle, avec une longueur d’environ 4,1 m, une hauteur légèrement réduite pour améliorer l’aérodynamisme (coefficient de traînée estimé à 0,28 Cd contre 0,30 pour la Clio V) et une largeur stable à 1,8 m. La face avant devrait intégrer des phares LED effilés, une calandre en losange rappelant le logo Renault, et un bouclier redessiné pour une allure plus agressive. À l’arrière, des feux horizontaux et une lunette inclinée renforceront l’aspect dynamique, comme illustré par les rendus d’@avarvarii sur les réseaux sociaux.
Ce design répond à une logique de différenciation par rapport aux modèles électriques Renault 4 et Renault 5, qui adoptent un style rétro. La Clio, elle, vise une esthétique contemporaine, ciblant les familles et les jeunes conducteurs urbains. Par exemple, la calandre en losange, vue sur la Rafale, améliore le refroidissement du moteur tout en réduisant la traînée, ce qui peut diminuer la consommation de carburant de 2 à 3 % selon les conditions. Les matériaux, comme l’aluminium pour le capot, pourraient réduire le poids de 10 à 15 kg, optimisant l’efficacité énergétique.
Ce choix stylistique positionne la Clio face à des concurrentes comme la Volkswagen Polo, dont le design épuré séduit par sa sobriété. Cependant, Renault mise sur une identité visuelle forte pour se démarquer dans un segment supermini en déclin, où les ventes européennes ont chuté de 30 % entre 2015 et 2023 (source : JATO Dynamics). La Clio devra donc séduire par son look et ses performances pour maintenir sa part de marché, estimée à 15 % dans ce segment en Europe.
Plateforme technique : une base cmf-b optimisée
La Renault Clio 2026 repose sur une version évoluée de la plateforme CMF-B, partagée avec la Nissan Micra et la Mitsubishi Colt. Cette architecture modulaire, déjà utilisée sur la Clio V, permet une intégration efficace des motorisations hybrides et offre une rigidité torsionnelle accrue de 10 % par rapport à la génération précédente, améliorant la tenue de route. La plateforme partage environ 60 % de ses composants avec l’Ampr Small (ou CMF-B-EV), utilisée pour la Renault 5 électrique, ce qui réduit les coûts de développement de 20 % selon Renault.
Pour les versions hybrides, la plateforme CMF-B intègre un espace dédié à la batterie de 1,2 kWh (230 V) du système E-Tech full hybrid, placée sous le plancher pour abaisser le centre de gravité de 2 cm, améliorant la stabilité. Une variante électrique, si confirmée, pourrait utiliser une version allongée de l’Ampr Small, avec une batterie de 40 à 50 kWh, offrant une autonomie de 300 à 350 km (WLTP). Cela positionnerait la Clio électrique comme une alternative aux Peugeot e-208 et Opel Corsa-e, mais Renault pourrait privilégier ses modèles R4 et R5 pour le segment électrique.
La plateforme permet également l’intégration d’aides à la conduite avancées (ADAS) de niveau 2, comme le régulateur de vitesse adaptatif et l’assistance au maintien de voie, conformes aux exigences européennes de 2026. Ces systèmes, couplés à une direction électrique recalibrée, offriront une précision accrue, réduisant l’effort de conduite en ville. Par exemple, le système de freinage régénératif, optimisé pour les hybrides, peut récupérer jusqu’à 30 % de l’énergie cinétique en usage urbain, prolongeant l’autonomie électrique.
Motorisations : hybrides et combustion optimisée
La Renault Clio 2026 abandonnera probablement les moteurs non hybrides pour se conformer aux normes Euro 7, qui entreront en vigueur en novembre 2026. La motorisation principale sera une version améliorée du système E-Tech full hybrid, combinant un moteur essence 1,8 L (contre 1,6 L actuellement) et deux moteurs électriques pour une puissance totale de 145 ch. Ce système, doté d’une boîte multimode sans embrayage, permet un démarrage 100 % électrique et jusqu’à 80 % de conduite urbaine en mode électrique, réduisant la consommation à 4,1 L/100 km (WLTP) et les émissions à 95 g CO2/km.
Une version mild-hybrid 48V, associant un moteur essence 1,2 L à un alterno-démarreur, pourrait offrir 100 à 120 ch avec une consommation de 4,5 L/100 km. Cette technologie, moins coûteuse, cible les acheteurs sensibles au prix, avec un surcoût estimé à 1 500 € par rapport à un moteur essence classique. Les moteurs diesel, comme le 1,5 L Blue dCi, ne devraient pas être reconduits, vu la baisse de 40 % des ventes de diesel en Europe depuis 2018 (source : ACEA).
Une variante électrique, bien que spéculative, pourrait proposer une puissance de 136 ch et une batterie de 45 kWh, comparable à la Renault Zoe. Cependant, Renault pourrait réserver l’électrique aux R4 et R5 pour éviter une cannibalisation interne. Par exemple, la Toyota Yaris Hybrid, concurrente directe, atteint 130 ch avec une consommation de 4,0 L/100 km, plaçant la Clio dans une position compétitive mais exigeante.

Technologies embarquées : un cockpit numérique
L’intérieur de la Renault Clio 2026 mettra l’accent sur la digitalisation. Un écran tactile central EASY LINK de 9,3 pouces (optionnel, 7 pouces en base) offrira une connectivité Android Auto et Apple CarPlay sans fil, avec des mises à jour à distance. Un tableau de bord numérique de 10 pouces (7 pouces en entrée de gamme) permettra de personnaliser l’affichage des données de conduite. Ces systèmes, inspirés de la Megane E-Tech, réduisent le temps de réaction des interfaces de 20 % par rapport à la Clio V.
Les aides à la conduite incluront un régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop-and-go, un freinage d’urgence autonome et une détection des angles morts, conformes aux normes GSR2 de l’UE. Par exemple, le système de freinage d’urgence peut réduire les collisions arrière de 30 % en ville (source : Euro NCAP). Le système Renault CONNECT permettra une gestion à distance via l’application MY Renault, comme le préchauffage ou la localisation du véhicule.
Ces technologies ciblent une clientèle jeune et urbaine, habituée aux interfaces intuitives. Cependant, la complexité accrue des écrans pourrait rebuter certains conducteurs seniors, un défi relevé par des concurrents comme la Skoda Fabia, qui privilégie des commandes physiques.
Conséquences : un positionnement stratégique
La Renault Clio 2026 s’inscrit dans un segment supermini en contraction, où les ventes européennes ont chuté de 1,5 million d’unités en 2015 à 1 million en 2023 (source : JATO Dynamics). En misant sur l’hybridation, Renault répond aux normes Euro 7 tout en maintenant des prix compétitifs, estimés entre 22 000 € et 30 000 €, contre 25 000 € à 32 000 € pour une VW Polo. Cette stratégie vise à capter les 30 % d’acheteurs européens privilégiant les hybrides (source : ACEA).
Cependant, l’absence d’une version 100 % électrique confirmée pourrait limiter l’attrait dans des marchés comme la Norvège, où 80 % des ventes sont électriques. De plus, la concurrence des Peugeot 208 et Toyota Yaris, déjà bien établies, exigera une différenciation par le design et la technologie. La Clio devra également affronter la montée des SUV compacts, comme le Renault Captur, qui cannibalisent les ventes de superminis.
À long terme, la Clio 2026 pourrait renforcer la position de Renault en Europe, où elle détient 15 % du segment B. Mais son succès dépendra de sa capacité à équilibrer coût, efficacité énergétique et attractivité face à un marché en mutation.
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