La légende de la Fiat Panda
Dans l’univers automobile, on s’attache le plus souvent aux performances des véhicules. Pourtant, le succès de certains modèles montre que cette course à la performance ne fait pas tout. La Fiat Panda a ainsi beau ne pas être un monstre de performances, elle a su se faire une place dans le Panthéon automobile. La première Fiat Panda exhibait en effet un rafraîchissant caractère pratique, simple et bon marché. Elle se démarquait d’autant plus des autres constructeurs qui, à l’époque, dotaient leurs produits de tous les gadgets technologiques possibles.
Le dessin de Giorgetto Giugiaro rappelait une caisse sur roues et la gamme de motorisation allait d’un minuscule 2 cylindres de 652 cm3 jusqu’à un humble moteur de l 000 cm3. Autant dire qu’elle manquait un peu de puissance ! Pour autant, la Panda a été un vrai succès grâce à une multitude de détails pratiques et simples tels que ses sièges arrière que l’on pouvait rabattre. On pouvait de plus enlever les housses et l’habillage des portières pour les laver, et un simple toit en toile, repliable, était disponible.
Les améliorations sont lentement apparues ainsi qu’un modèle 4 roues motrices rustique, un moteur
diesel de 1 300 cm3, la Selecta à la transmission à variation continue, et une version électrique. La Panda originale, produite jusqu’en 2003, a représenté 4,3 millions de ventes. Elle a aussi aidé l’industrie automobile espagnole, qui produisait sous licence la Seat Panda. Quand cet accord est arrivé à sa fin, Seat a construit sa propre version, la Marbella, aussi déclinée en décapotable sous le nom de Pandita. Fiat a lancé une nouvelle génération de Panda en 2003. C’était une petite voiture encore plus moderne, construite en Pologne, qui présentait le même charme insolent que l’originale, mais sans sa simplicité ni ses problèmes de fiabilité. La nouvelle Panda s’est, elle aussi, avérée un grand succès commercial, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus en huit ans.