Lamborghini Aventador
Il y a encore 50 ans, les supercars étaient l’apanage de Ferrari et Lamborghini. Mais à présent, de nouvelles sociétés se sont spécialisées sur ce marché et la concurrence y est bien plus rude qu’auparavant. D’où la nécessité pour les pionniers du secteur de repousser leurs limites pour rester dans la course. Et avec l’Aventador, Lamborghini s’est clairement donné à fond pour rivaliser avec les performances de la concurrence, pour ne pas se laisser distancer par leurs moteurs centraux et leur carrosserie en fibre de carbone. L’Aventador est baptisée d’après un taureau de combat espagnol célèbre pour son courage, et c’est une voiture entièrement nouvelle. La carrosserie, légère comme une plume, est moulée en plastique et fibre de carbone comme une coque de monoplace. Ses lignes sont épurées, trapues, spectaculaires.
D’énormes prises d’air refroidissent le moteur, que l’on peut apercevoir à l‘arrière, sous une vitre dédiée. Ce V12 atmosphérique à essence donne un son génialement lourd et agressif quand on utilise les quatre roues : le moteur véloce est clairement l’atout marketing numéro 1 de cette Lamborghini ! Dans le cockpit, deux sièges baquets ajustables électroniquement et une boîte manuelle à 7 rapports. II n‘y a pas de coffre, mais on peut glisser quelques bagages sous le capot. Mais en général, l’on n’achète pas une supercar pour son aspect pratique. Seul bémol de cette très belle supercar, le tableau de bord tout numérique, qui ne donne pas entièrement satisfaction. Un simple effleurement lui fait indiquer la vitesse et le nombre de tours moteur, mais pas en même temps. L’Aventador a trois modes de conduite qui influent sur les réactions du moteur, de la boite de vitesses, de la direction et des aides dynamiques. Le mode « Route » est le plus tranquille, « Sport » donne davantage dans le viril, et pour « Piste », mieux vaut vérifier sa ceinture avant de l’activer !