Cadillac Brougham
Bien que la gamme Brougham ait été retirée du marché en 1992, Cadillac n’a pas voulu se débarrasser complètement du nom, et a donc fait un geste marketing stratégique : elle l’a attribué comme niveau de finition à la gamme Fleetwood.
En 1993, Cadillac avait déjà plus de véhicules à traction avant, ce qui était censé récupérer des clients du segment premium. D’un autre côté, elle ne voulait pas perdre les clients prêts à conduire les voitures haut de gamme démodées construites par General Motors. C’est ainsi qu’ils ont eu l’idée d’utiliser les anciennes plates-formes D-Body à propulsion arrière, précédemment utilisées par la Brougham, et de fabriquer la Fleetwood par-dessus.
Le design n’était pas vraiment une révolution. À une époque où la plupart des voitures s’orientaient vers un design biodynamique, avec des lignes longues et fluides, la Fleetwood Brougham conservait les formes cunéiformes. Ses coupes droites et sa calandre en V étaient typiques de la marque premium américaine. Avec un design orienté vers l’arrière de la cabine et des montants arrière verticaux, la Fleetwood Brougham est dotée d’un toit en vinyle et de plusieurs garnitures chromées qui la distinguent de ses compagnes d’écurie.
L’intérieur de la Brougham est somptueux, avec des garnitures en noyer et une sellerie en cuir. Comme prévu, les sièges arrière offraient un haut niveau de confort, et les petites fenêtres latérales encastrées dans les montants C permettaient aux occupants de bénéficier d’une meilleure luminosité intérieure.
Sous le capot, GM a implanté un V8 de 5,7 litres dérivé du LT1 installé dans la Corvette. Il était associé à une boîte de vitesses automatique à quatre rapports 4L60E.
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