Maserati Quattroporte de 2004

La Maserati Quattroporte 2004 : conception, performances, comparatif, et prix d’occasion. Découvrez si cette berline italienne vaut encore l’investissement.

La Maserati Quattroporte, lancée en 2004, marque une étape importante dans l’histoire de la marque italienne. Cette berline de luxe associe un design élégant à des performances dignes des meilleures sportives. Conçue pour offrir confort et puissance, elle se distingue rapidement par son allure et ses motorisations. Dans cet article, nous allons explorer sa conception, ses performances chiffrées, et voir comment elle se positionne face à ses concurrentes sur le marché. Nous analyserons également son évolution au fil du temps et son prix sur le marché de l’occasion.

Conception de la Maserati Quattroporte

La Maserati Quattroporte de 2004 est née sous la direction du designer Pininfarina, célèbre pour ses collaborations avec les plus grandes marques italiennes. La voiture se distingue par des lignes fluides, une face avant agressive et des proportions équilibrées, incarnant parfaitement l’élégance italienne. À l’époque, la Quattroporte se voulait une alternative plus exclusive aux berlines allemandes, comme la Mercedes Classe S ou la BMW Série 7.

Techniquement, elle repose sur un châssis en acier renforcé, conçu pour offrir une rigidité optimale tout en maintenant un poids raisonnable. Sous le capot, la Quattroporte était équipée d’un V8 de 4,2 litres, dérivé de la technologie Ferrari. Cette motorisation permettait d’obtenir un équilibre entre performance et raffinement. En 2004, Maserati a intégré une boîte de vitesses automatique DuoSelect, qui, malgré une légère lenteur dans certains rapports, apportait une touche sportive à cette berline de luxe.

La Maserati Quattroporte se démarque également par son intérieur, avec des matériaux de qualité, du cuir et des finitions en bois. À une époque où la technologie embarquée dans les voitures de luxe était en plein essor, Maserati a réussi à intégrer un système de navigation moderne et un système audio performant, bien qu’un peu en retard par rapport aux concurrentes allemandes.

Performance de la Maserati Quattroporte

Sur le plan des performances, la Maserati Quattroporte est propulsée par un moteur V8 de 400 chevaux, capable d’atteindre une vitesse maximale de 270 km/h. L’accélération de 0 à 100 km/h est réalisée en 5,2 secondes, ce qui en fait une des berlines les plus rapides de sa catégorie à l’époque. La boîte DuoSelect, malgré quelques critiques pour sa lenteur à basse vitesse, permet une conduite sportive et dynamique sur route ouverte.

Le système de freinage est assuré par des disques ventilés à l’avant et à l’arrière, offrant une puissance de freinage conséquente pour contrôler les 1 990 kg de la voiture. Sur le plan de la tenue de route, la Quattroporte est équipée d’une suspension active Skyhook, qui ajuste en temps réel les amortisseurs en fonction des conditions de conduite, améliorant ainsi le confort tout en garantissant une excellente stabilité à haute vitesse.

Côté consommation, elle affiche une moyenne de 15 litres aux 100 km, ce qui reste élevé par rapport aux normes actuelles, mais typique des véhicules de ce calibre en 2004. Cette consommation place la Quattroporte dans une catégorie où la performance prime sur l’efficience énergétique.

Comparaison sur le marché

En 2004, la Maserati Quattroporte se positionnait face à des modèles comme la Mercedes Classe S, la BMW Série 7 et la Jaguar XJ. Comparée à ses concurrentes, la Quattroporte se distingue par son moteur Ferrari et son design unique. Cependant, en termes de performances pures, la Classe S, avec son V12 dans la version S600, offrait une puissance de 500 chevaux et une accélération de 4,6 secondes pour le 0 à 100 km/h, surpassant la Maserati.

La BMW Série 7, avec un V8 de 367 chevaux, proposait également un excellent rapport puissance/prix, bien que légèrement en retrait en termes de design et de prestige. Enfin, la Jaguar XJ, avec son V8 de 395 chevaux, offrait une alternative plus britannique, avec un confort de conduite et une maniabilité très appréciés.

Dans cette catégorie de berlines sportives, la Maserati Quattroporte se distingue par son exclusivité et son style. Toutefois, pour ceux cherchant une fiabilité absolue et des coûts d’entretien modérés, la Classe S ou la BMW pouvaient se révéler des choix plus pragmatiques.

Evolution de la Maserati Quattroporte dans le temps

La Maserati Quattroporte a connu plusieurs évolutions depuis son lancement en 2004. En 2008, Maserati a introduit une version restylée avec des modifications esthétiques mineures et une amélioration de la boîte de vitesses, rendant la DuoSelect plus réactive. En 2013, une nouvelle génération de Quattroporte voit le jour, avec des moteurs plus puissants, dont un V6 bi-turbo de 410 chevaux et un V8 de 530 chevaux. Ces modèles plus récents ont également bénéficié de nombreuses améliorations technologiques, rendant la voiture plus moderne et mieux adaptée aux standards actuels en matière de confort et de sécurité.

Le prix de l’occasion

Sur le marché de l’occasion, une Maserati Quattroporte de 2004 se négocie aujourd’hui entre 20 000 et 35 000 euros, en fonction de l’état général, du kilométrage et des options. Les modèles plus récents, notamment ceux après le restylage de 2008, peuvent atteindre des prix allant jusqu’à 50 000 euros. Cependant, il est important de noter que les coûts d’entretien de ce type de véhicule de luxe peuvent être élevés, notamment en raison des pièces spécifiques à Maserati.

Verdict

La Maserati Quattroporte de 2004 reste une voiture attrayante pour les amateurs de berlines sportives et luxueuses. Son moteur V8 dérivé de Ferrari et son design signé Pininfarina lui confèrent un charme indéniable. Toutefois, elle présente certaines limitations, notamment en termes de consommation et de fiabilité de la boîte de vitesses DuoSelect. Si vous recherchez une berline unique et prête à accepter des coûts d’entretien plus élevés, la Quattroporte est un excellent choix. En revanche, si vous privilégiez la fiabilité à long terme et des coûts d’entretien maîtrisés, des modèles comme la Mercedes Classe S ou la BMW Série 7 peuvent offrir de meilleures alternatives.

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